La première, sur la rue Edmond Rostand, c’est l’église Saint-Nicolas de Myre. La décision de sa construction remonte à Louis XVIII, ce qui fait d’elle la plus vieille église orientale de France. Pour une église, sa façade est complètement atypique, avec notamment cette colonnade blanche à l’étage… plutôt insolite. On est bien loin des rosaces monumentales des églises plus « traditionnelles » (l’église des Réformés a été construite à peine 30 ans plus tard…)

En ce qui concerne la seconde, elle est sur la rue derrière, la rue Paradis. Il s’agit de l’église Saint-Nicolas, et elle a été signée par un grand architecte marseillais : Pascal Coste, plus connu pour avoir conçu quelques années plus tard le Palais de la Bourse. Ici c’est le style classique qui va dominer la composition, avec des grandes colonnes à chapiteau corinthien et un puissant fronton triangulaire, qui revoie directement aux temples antiques. Décidément les rosaces devaient être mal aimées en ce début de XIX^ème siècle !

Avec la découverte de ces deux monuments, et en complément de la vidéo de la semaine dernière, vous devriez être incollables sur le quartier des Antiquaires. Enfin j’espère !

Vous connaissez la chanson, si vous n’êtes pas encore abonné à la chaîne Youtube, il suffit de cliquer ici ! (c’est gratuit et ça me fait plaisir, alors…)

Quant à moi, je vous retrouve la semaine prochaine pour l’épisode n°13… Les amoureux des vieux cailloux devraient être servis, mais je ne vous en dis pas plus !

Enjoy !

En partant de la place Castellane (que les Marseillais connaissent par cœur), on peut arriver à Notre-Dame de la Garde (que le monde entier connaît évidemment !) en passant par des petits chemins parfois… méconnus.

Alors je vous épargne (pour ce coup-ci) l’histoire de la place Castellane et celle de la Bonne Mère, ça sera pour une prochaine fois, promis.

Mais sur le chemin, vous devriez découvrir quelques perles quand même. Par exemple, saviez-vous qu’Edmond Rostand était mort de trouille à la première de Cyrano de Bergerac ? ou qu’un pigeonnier a servi pendant 10 ans d’observatoire à un des plus grands découvreurs de comètes d’Europe ? que la dirigeante d’une des plus grandes industries du quartier distribuait aussi gratuitement quelques 600.000L de vin de messe par an ?
Le quartier des Antiquaires regorge de petites anecdotes que je vous propose de découvrir aujourd’hui.
Et on prendra tellement de hauteur dans la balade qu’on parlera même de comètes. Si, si !

Bon évidemment la balade serait beaucoup moins intéressante s’il y avait eu un ascenseur pour monter à la Bonne Mère. Oh, wait…
D’ailleurs si vous voulez voir en entier, sur le site de l’IGN, le reportage réalisé lors de l’arrêt définitif de l’ascenseur, c’est par ici.

Et promis, semaine prochaine je reviens dans le quartier pour vous parler de deux églises étonnantes, à quelques mètres l’une de l’autre. Ça faisait longtemps que j’avais pas sorti une vidéo bonus, hum ?

Pour terminer je voudrais remercier chaleureusement Anne-Claude Carta, architecte du patrimoine, de m’avoir suggéré l’idée de cette balade.

J’espère que la vidéo vous plaira. Si c’est le cas : abonnez-vous à la chaîne Youtube !

Aujourd’hui je vous propose de retrouver le quartier et de découvrir sûrement le bâtiment emblématique : les Docks. Et pour ça, pourquoi pas reprendre la balade là où on s’était arrêté : à l’ancien siège de la Compagnie Générale Transatlantique.

Sur le chemin, je vous montrerai l’Hôtel des Douanes, toujours en activité d’ailleurs, signé du marseillais Gaston Castel. Ça sera l’occasion pour vous parler de cet illustre architecte, qui a beaucoup construit à Marseille. On peut citer par exemple le Monument aux morts de l’Armée d’Orient et des terres lointaines, l’Opéra municipal, l’extension du Palais de Justice, la prison des Beaumettes, et puis sa maison aussi, cours Roosevelt, près de l’église des Réformés. Et puis, pour en revenir à l’hôtel des Douanes, la réhabilitation du bâtiment vient d’être décidée. Une super nouvelle, j’ai hâte de voir la façade restaurée !

Je vous toucherai deux mots au sujet du passé colonial de la France, en passant devant l’ancien Hôtel du Service Colonial, et on passera devant l’ancien siège de la compagnie maritime Paquet, qui fait un clin d’œil aux liaisons commerciales développées avec l’Orient.

Et évidemment, on finira par découvrir l’histoire incroyable des Docks, réalisés par l’ingénieur Gustave Desplaces et sous la direction de Paulin Talabot (oui oui, le même qui a fait construire son château au Roucas Blanc). Les Docks, remaniés plusieurs fois depuis la création d’Euroméditerranée, sont aujourd’hui ouverts au public. Alors aucune excuse pour aller visiter ce petit bijou de l’architecture industrielle ! On en profitera évidemment pour parler de la rue intérieure, fraîchement remise au goût du jour par l’architecte italien Alfonso Femia.

J’espère que cette balade vous aura plu, et si c’est le cas n’hésitez pas à la partager massivement autour de vous. Enjoy !

C’est justement tout l’objet de cette balade. Aujourd’hui on parlera un peu moins d’architecture que d’habitude, mais beaucoup de peinture. Et on évoquera évidemment les grands maîtres : Cézanne, Marquet, Dufy, Braque… Oh, et puis on fera un petit coucou à Émile Zola, tant qu’à faire.

Pour faire découvrir ce pan de l’histoire de l’art, la Ville de Marseille a mis en place il y a quelques années un sentier pédestre dans le quartier. A travers 8 panneaux, sont évoqués tour à tour les paysages estaquéens, l’histoire du village, la période « Cézanne », l’architecture… Je vous propose, avec cette nouvelle vidéo, de découvrir ensemble ce parcours.

Alors évidemment comme on ne se refait pas, je n’ai pas pu m’empêcher de vous signaler quelques petits bijoux d’architecture bien cachés dans les petites ruelles étroites. Évidemment il faudra une deuxième vidéo pour découvrir l’intégralité de l’Estaque… soyez patient, ça vient, ça vient 

Comme d’habitude, si la vidéo vous a plu, n’hésitez pas à mettre des pouces vers le haut et à la partager autour de vous. Enjoy !

Alors forcément, on va parler d’architecture contemporaine et de paysage. Vous allez découvrir l’architecture de Bernard Huet, à qui on doit aussi le parc de Bercy à Paris, si vous connaissez. Ça sera une architecture sobre et très élégante, discrète, qui va s’effacer pour laisser la place aux compositions végétales.

On va aussi évidemment parler de l’ancienne gare du Prado, qui se tenait ici auparavant. Créée en 1871, elle aura été en service jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Les Marseillais l’avaient surnommée « La gare des bordilles », parce que c’était ici qu’étaient centralisées les ordures de la ville pour être expédiée en train vers la déchetterie d’Entressen, près d’Istres.

Et je vais revenir un peu sur des éléments d’architecture et de composition du paysage que j’avais déjà évoqués lors de ma toute première vidéo sur le parc Borély. Evidemment si vous n’avez pas encore vu cette vidéo, je vous conseille de la regarder, pour avoir bien assimilé les concepts de jardin à la française et de jardin à l’anglaise. Eh oui: même dans un jardin contemporain, on réutilise les techniques des Anciens.

Et puis… une fois n’est pas coutume, je vais profiter de cette vidéo pour passer un petit coup de gueule. J’espère que vous ne m’en voudrez pas !

Mais on ne parlera pas que de bâtiments austères, loin de là : la balade commence même devant un ancien palace, à l’époque où les voyageurs convergeaient à Marseille pour prendre le bateau vers des contrées lointaines…

On va aussi mentionner le nom de Gaston Castel. Pour ceux qui ne situent pas, il s’agit d’un architecte qui a beaucoup œuvré à Marseille au cours du XXème siècle, et si son nom vous évoque déjà quelque chose, c’est peut-être parce que c’est ce nom, le Castel, qui a été retenu par les promoteurs pour la commercialisation de la résidence qui prend place justement dans l’ancien siège de la Compagnie Générale Transatlantique, bâtiment que je vous propose de découvrir aujourd’hui.

Enjoy !

On reprend là où on s’était arrêté bien sûr, à l’angle de la Canebière et du Cours Saint-Louis, et ce coup-ci on va déchiffrer quelques façades du Cours Belsunce, en allant jusqu’à l’Hôtel Pesciolini bien sûr, pour terminer comme on avait commencé par un dernier hommage à Pierre Puget, devant la halle qui porte d’ailleurs son nom.

C’est l’occasion aussi pour moi pour vous renvoyer vers deux articles que je mentionne dans la vidéo, et que j’avais écrit ici-même : l’un concernait le Cours Belsunce, et l’autre racontait l’histoire de l’Alcazar.

Voilà pour le baroque à Marseille, ou plutôt : voilà déjà une première grosse fournée. Plus tard je dédierai une vidéo entière à la Vieille Charité, ce chef-d’œuvre de Pierre Puget (oui, encore !), et sûrement une autre aussi à l’Hôtel de Ville. Et là, on pourra dire que ce chapitre sera bouclé. Soyez patients ! Et enjoy !

Alors évidemment je pars du postulat que vous connaissez déjà les codes de l’architecture baroque. Et si ce n’est pas le cas, c’est que vous n’avez pas encore vu ma première vidéo sur ce thème, il est donc temps d’y remédier !

Et donc ce projet inabouti est un manifeste de l’architecture baroque, vous l’avez deviné. Il s’agit ni plus ni moins que d’une place royale, qui aurait été tracée sur le bas de la Canebière, entre le fond du Vieux-Port et le Cours Belsunce. L’idée était de mettre en valeur une statue équestre de notre illustre et modeste Roi Soleil (hum).

Bref, pas vraiment une balade pour le coup, juste un petit hommage qui vous demandera peut-être un gros effort d’imagination.

Enjoy !

Dans ma toute première vidéo où je vous proposais une visite du parc Borély, j’avais mentionné Pierre Puget, un brillant artiste baroque, sculpteur, peintre et architecte. Vous vous souvenez ? Je vous avais bien dit que je lui consacrerai une vidéo…

Eh ben la voilà ! En fait c’est même pas une, mais deux vidéos, qu’il fallait lui consacrer. Et pour découvrir son œuvre, je vous propose de remonter la rue de Rome et le Cours Saint-Louis, en commençant la ballade devant sa maison bien sûr ! On évoquera aussi la colonne qui lui rend hommage ici-même, œuvre d’Étienne Dantoine, un sculpteur local du début du XIX^ème siècle.

Une fois sur le Cours Saint-Louis j’évoquerai la maison du Figaro qui, bien que classée Monument Historique, n’a pas été épargnée par l’Histoire… Et enfin quelques mots sur l’îlot Puget, juste en face, qui doit son nom à… bah pas à Puget, déjà !

Évidemment, avec une vidéo intitulée « Marseille Baroque », vous vous doutez bien que je ne peux pas tout couvrir en une seule fois, donc je vous donne d’ores et déjà rendez-vous dans 15 jours pour la deuxième moitié. Les plus attentifs auront d’ailleurs été un peu spoilés par la carte que je vous ai proposé plus haut, vous ne m’en voudrez pas ! Enjoy !

Le blog présente le travail initié à l’automne 2016 par le paysagiste David Onatzky et de l’écologue Audrey Marco, accompagnés de l’architecte marseillais Olivier Moreux, et repris maintenant par trois paysagistes. Leur terrain de jeu se situe dans un petit périmètre sur la Place Publique des Quais, une nouvelle zone de 1.500 m² aménagée face aux voies ferrées, avec esplanade, aire de jeux pour enfants, etc., couverte par une belle structure en acier galvanisé et des voiles d’ombrage.

Concrètement, les paysagistes étudient le comportement des végétaux, qu’ils soient apparus « spontanément » ou non, et ils s’efforcent de réguler les populations pour assurer une certaine diversité¹ et atteindre autant que possible l’autonomie.

Alors ils partagent sur leur blog leurs observations. Ils détaillent par exemple que les ronces et les genêts semblent bien installés alors que les amélanchiers n’ont pas tenu depuis leur implantation. Pour l’anecdote, il faut savoir que les végétaux mis en place ici à La Friche proviennent… d’une autre friche marseillaise, du côté de Saint-Marcel. Les graminées viennent quant à elles essentiellement de Trets. Leur dernier article s’intéresse en particulier aux chardons qui ont fleuri au printemps dernier.

Vu la nature du lieu (et même son nom !), toute la question est là : à partir de quel moment leur intervention débordera sur le désordre apparent, marque de fabrique de la Friche ? C’est sûr qu’on est bien loin des jardins tout tracés du XIX^ème siècle, mais le résultat vaut bien le coup d’œil. Les passionnés du monde végétal se régaleront de lire les aventures de ces trois paysagistes, quand les moins érudits se contenteront peut-être simplement d’aller sur place pour admirer les couleurs changeantes au fil des saisons !